Face aux attaques à répétition des deux autres listes concernant le bassin et la communauté de communes, j’ai délégué la réponse à mon colistier, Jérémie Audra, dont j’apprécie la plume. C’est une série d’articles en trois épisodes, celui-ci est le dernier.
S’agissant du deuxième sujet, notre volonté de quitter la communauté de commune Cœur du Var pour intégrer, celle de nos amis Cuersois et Pierrefeucains avec qui nous sommes proches, la communauté de commune Méditerranée Porte des Maures, nous aurions tendance à vous demander simplement « que risquons nous de tenter » ? En effet, il s’agit d’analyser ce que l’on y perdrait et ce que l’on y gagnerait !
Qu’y perdrions nous ? En substance, à l’écriture de ces quelques lignes, nous ne saurions vous dire, tant Puget-Ville a été délaissé par Cœur du Var… certains diront une déchetterie ? C’est tout ce qui est visible…Ce n’est rien car ce type d’équipement serait transféré, accompagné de son actif et de son passif. Par contre, nous vous posons ouvertement la question, que vous apporte concrètement la communauté de commune Cœur du Var ? Un centre aéré pour nos enfants à 45 minutes de route ? Un ramassage de poubelle une fois par semaine, et encore pour ceux qui n’habitent pas dans le centre du village !, une absence de distribution gratuite de masques contre le COVID19 comme ont pu bénéficier nos cousins Cuersois et Pierrefeucains sous l’initiative de la Communauté de Commune Méditerranée Portes de Maures… Aujourd’hui nous payons, mais en fait, pas pour les Pugétois, pour les communes qui bénéficient des équipements intercommunaux à l’autre bout de cette « Com’ Com’ » dans laquelle nous ne sommes pas à notre place. Il s’agit d’un positionnement contre nature !
Qu’y gagnerions nous à en changer nous direz-vous ? Nous vous répondrons : de pouvoir nous rapprocher de communes ayant des caractéristiques proches de la nôtre et d’exister au sein d’une communauté de communes dans laquelle nous aurions droit à la parole et dans laquelle nous serions entendus. Dans laquelle l’importance d’un point de vue administratif de reconstituer le triangle d’or viticole a de l’importance, dans laquelle le développement touristique est, avec l’agriculture, l’un des principaux leviers de développement économique et de recettes générées, dans laquelle nous serions accompagnés d’hommes et de femmes politiques qui s’affirment par amour de leur territoire et dont la voix porte auprès des collectivités de taille importante et des grands donneurs d’ordres qui sont aussi les grands subventionnaires et facilitateurs de projets : Département, Région…
Nous venons de passer 14 années dans la communauté de commune Cœur du Var, quel bilan en faites-vous ? Que devons-nous craindre ? à part que le préfet ne s’oppose à ce changement que nous vous proposons et ne permette de corriger ce qui aurait naturellement dû être fait…
Une fois encore, les autres listes en présence agitent les peurs en dénonçant cet élément de notre programme que nous avons souhaité vous présenter honnêtement sans faire de démagogie ou d’électoralisme primaire mais juste en ne voulant pas vous mentir ou vous prendre à défaut lorsqu’il s’agira de constater (ou pas) l’application d’un programme qui vous aura été présenté et pour lequel vous aurez voté !
Madame Altare a porté pendant 6 ans la voix de Puget-Ville au sein du conseil communautaire, en dehors d’une subvention pour l’aide à la construction de l’aire de Camping-car et le passage de deux ramassages des ordures ménagères à un seul, non accompagné pour autant d’une baisse d’impôts, nous ne saurions tirer de bilan concret sur les plus-values de ce mandat pour notre commune…
Concernant Monsieur Ghezali, également gêné semble-t-il par ce projet, que dire ? S’agissant effectivement d’un enfant du village, mais résidant sur la commune de Cuers, il est parfaitement légitime et compréhensible qu’il ne puisse pas se sentir autant concerné que les autres administrés de Puget-Ville par ce sujet. En revanche, il ne semble apparemment pas être mécontent de la communauté de commune Méditerranée Porte des Maures dans laquelle il se situe, sinon sans nul doute la comparaison n’aurait pas manqué alors d’être factuellement mise en avant…
Nous vous remercions pour le temps que vous nous avez octroyé à la lecture de ces trois articles, qui je l’espère auront pu, à défaut de vous convaincre que nos projets sont certes ambitieux mais néanmoins réalisables, vous éclairer sur le fait qu’ils ne sauraient souffrir d’une désinformation volontaire destinée à attiser les craintes.
Très cordialement,
Jérémie AUDRA