Dernier tract avant le Jour J

Depuis hier, nous distribuons notre dernier tract avant la fin de la campagne électorale qui se termine ce soir, à minuit. Cette campagne, nous avons fait en sorte qu’elle reste toujours « noble », comme je le souhaitais et comme le journaliste l’avait écrit dans l’article de Var-matin consacré à ma candidature. Noble mais sans concession aussi, bien sûr, pour défendre notre programme et nos idées. Nous vous donnons rendez-vous ce dimanche pour faire battre à nouveau le cœur de Puget-Ville.

 

C’est Com’ Com’ vous voudrez | Episode 3 Altare – Ghezali

Face aux attaques à répétition des deux autres listes concernant le bassin et la communauté de communes, j’ai délégué la réponse à mon colistier, Jérémie Audra, dont j’apprécie la plume. C’est une série d’articles en trois épisodes, celui-ci est le dernier.

S’agissant du deuxième sujet, notre volonté de quitter la communauté de commune Cœur du Var pour intégrer, celle de nos amis Cuersois et Pierrefeucains avec qui nous sommes proches, la communauté de commune Méditerranée Porte des Maures, nous aurions tendance à vous demander simplement « que risquons nous de tenter » ? En effet, il s’agit d’analyser ce que l’on y perdrait et ce que l’on y gagnerait !

Qu’y perdrions nous ? En substance, à l’écriture de ces quelques lignes, nous ne saurions vous dire, tant Puget-Ville a été délaissé par Cœur du Var… certains diront une déchetterie ? C’est tout ce qui est visible…Ce n’est rien car ce type d’équipement serait transféré, accompagné de son actif et de son passif. Par contre, nous vous posons ouvertement la question, que vous apporte concrètement la communauté de commune Cœur du Var ? Un centre aéré pour nos enfants à 45 minutes de route ? Un ramassage de poubelle une fois par semaine, et encore pour ceux qui n’habitent pas dans le centre du village !, une absence de distribution gratuite de masques contre le COVID19 comme ont pu bénéficier nos cousins Cuersois et Pierrefeucains sous l’initiative de la Communauté de Commune Méditerranée Portes de Maures… Aujourd’hui nous payons, mais en fait, pas pour les Pugétois, pour les communes qui bénéficient des équipements intercommunaux à l’autre bout de cette « Com’ Com’ » dans laquelle nous ne sommes pas à notre place. Il s’agit d’un positionnement contre nature !

Qu’y gagnerions nous à en changer nous direz-vous ? Nous vous répondrons : de pouvoir nous rapprocher de communes ayant des caractéristiques proches de la nôtre et d’exister au sein d’une communauté de communes dans laquelle nous aurions droit à la parole et dans laquelle nous serions entendus. Dans laquelle l’importance d’un point de vue administratif de reconstituer le triangle d’or viticole a de l’importance, dans laquelle le développement touristique est, avec l’agriculture, l’un des principaux leviers de développement économique et de recettes générées, dans laquelle nous serions accompagnés d’hommes et de femmes politiques qui s’affirment par amour de leur territoire et dont la voix porte auprès des collectivités de taille importante et des grands donneurs d’ordres qui sont aussi les grands subventionnaires et facilitateurs de projets : Département, Région…

Nous venons de passer 14 années dans la communauté de commune Cœur du Var, quel bilan en faites-vous ? Que devons-nous craindre ? à part que le préfet ne s’oppose à ce changement que nous vous proposons et ne permette de corriger ce qui aurait naturellement dû être fait…

Une fois encore, les autres listes en présence agitent les peurs en dénonçant cet élément de notre programme que nous avons souhaité vous présenter honnêtement sans faire de démagogie ou d’électoralisme primaire mais juste en ne voulant pas vous mentir ou vous prendre à défaut lorsqu’il s’agira de constater (ou pas) l’application d’un programme qui vous aura été présenté et pour lequel vous aurez voté !

Madame Altare a porté pendant 6 ans la voix de Puget-Ville au sein du conseil communautaire, en dehors d’une subvention pour l’aide à la construction de l’aire de Camping-car et le passage de deux ramassages des ordures ménagères à un seul, non accompagné pour autant d’une baisse d’impôts, nous ne saurions tirer de bilan concret sur les plus-values de ce mandat pour notre commune…

Concernant Monsieur Ghezali, également gêné semble-t-il par ce projet, que dire ? S’agissant effectivement d’un enfant du village, mais résidant sur la commune de Cuers, il est parfaitement légitime et compréhensible qu’il ne puisse pas se sentir autant concerné que les autres administrés de Puget-Ville par ce sujet. En revanche, il ne semble apparemment pas être mécontent de la communauté de commune Méditerranée Porte des Maures dans laquelle il se situe, sinon sans nul doute la comparaison n’aurait pas manqué alors d’être factuellement mise en avant…

Nous vous remercions pour le temps que vous nous avez octroyé à la lecture de ces trois articles, qui je l’espère auront pu, à défaut de vous convaincre que nos projets sont certes ambitieux mais néanmoins réalisables, vous éclairer sur le fait qu’ils ne sauraient souffrir d’une désinformation volontaire destinée à attiser les craintes.

Très cordialement,

Jérémie AUDRA

Ils vous bassinent avec le bassin | Episode 2 – Tayeb Ghezali

Face aux attaques à répétition des deux autres listes concernant le bassin et la communauté de communes, j’ai délégué la réponse à mon colistier, Jérémie Audra, dont j’apprécie la plume. C’est une série d’articles en trois épisodes, le premier est consultable ici, voici le deuxième.

Chères Pugétoises, Chers Pugétois,

S’agissant de Monsieur Ghezali, qui souhaite également mettre en avant le «coût» et le risque de cet équipement destiné à développer l’attrait et l’économie de notre commune, mais aussi le bien-être des Pugétois, nous sommes surpris que pour une personne s’étant elle-même caractérisée comme « Entrepreneur » lors de sa réunion publique, elle en oublie la notion même de ce qu’est un investissement ! A savoir selon le Larousse «une opération qui permet de renouveler et d’accroitre le capital d’une économie», en l’occurrence ici celle de Puget-Ville, de ses commerçants et des Pugétois.

A côté de cela nous nous étonnons de constater que le programme de Monsieur Ghezali, qui se veut également développer l’économie de notre commune, ne décrive pas la façon dont cela sera fait ? Quels seront les outils phare mis en place ? Car nous constatons beaucoup de dépenses oui, pelouse synthétique sur le stade, dont le coût avoisine en règle générale avec les infrastructures nécessaires (couche drainante, arrosage automatique, couche de souplesse…) les 500 à 600 000 € TTC, tribunes et vestiaires pour le stade, pour un coût encore non déterminé mais certainement encore bien au-delà de celui du gazon synthétique… Tout ceci pour un stade dont les dimensions ne permettront jamais d’avoir la moindre homologation et donc de permettre de recevoir des évènements… et face à toutes ces dépenses, quelles recettes seront générées ?

Pour conclure sur le bassin écologique de baignade, type de projet novateur et dans l’ère du temps, il est actuellement salué dans l’ensemble des collectivités où il a été mis en place et reconnu par l’ensemble de la sphère des élus comme s’inscrivant dans une démarche vertueuse et durable de développement économique. Il suffit de naviguer un tout petit peu sur la toile pour que l’on puisse le constater.

Vous trouverez ci-après les éléments budgétaires qui vous permettront de vous faire votre propre opinion et d’apprécier le caractère viable du projet du bassin biologique de baignade, et ce indépendamment même des retombées économiques induites par ailleurs sur la commune. Ce document, qui vous a été présenté au cours de notre table ronde du 6 mars, a été établi sur la base de recherches bibliographiques sérieuses et d’enquêtes menées auprès d’architectes paysagistes ayant investi dans ce type d’équipement et qui de plus, ne tient pas compte de toutes les recettes annexes potentielles : minigolf, location du snack, consommations…

Les interrogations que vous avez :

On nous dit que le bassin va attirer les moustiques !

Nous avons déjà expliqué que les eaux du bassin ne sont pas stagnantes et sont ventilées. Par ailleurs, Madame Altare semble rencontrer une problématique avec les moustiques dans le village. Si elle le souhaite nous pouvons lui suggérer la solution mise en place aux salins d’Hyères : les bornes anti-moustiques écologiques qui ont déjà prouvé leur efficacité.

Pourquoi un bassin alors qu'il y a la plage pas loin

Pour rendre le village attractif pour relancer son moteur économique en passant par une stratégie touristique globale. 
NON, Puget-Ville n’est pas un village « pauvre » comme certains veulent vous le faire croire. Il est riche de ses paysages, de ses patrimoines (historique et culturel), de ses savoir-faire (agricoles et artisanaux) et des habitants qui le font fructifier intelligemment.
OUI Puget-Ville est un village endormi qui n’a pas encore su tirer parti de son positionnement en Provence. 
A l’heure où le tourisme doit se réinventer, (toute le monde le dit, cf Interviews de François De Canson ici et ), il est temps de s’appuyer sur nos richesses en développant un tourisme de nature et de terroir, en complémentarité du littoral. Un tourisme qui captera de nouvelles clientèles, (situées à nos portes) et qui se pratique aussi hors saison. Car les enjeux de notre littoral sont bien de lisser la fréquentation dans le temps et dans l’espace. De développer un tourisme raisonné et responsable.

Au-délà d’un bassin biologique de baignade (qui sera une locomotive), c’est tout un programme d’actions que nous voulons bâtir (évènements, sentiers pédestres, cyclo et équestres, activités ludiques, pédagogiques, culturelles, hébergements et restauration). C’est aussi par le développement de la Vignécole à l’image de la Gironde Verte (http://www.gironde-verte.com/) et par le soutien aux acteurs privés du tourisme que nous pourront améliorer l’attractivité du village. Il faut définir nos cibles, créer une offre « toute saison » et la promouvoir (tout un programme pour la réouverture du Syndicat d’Initiative !).

C’est aussi pour cela que nous avons des points communs avec la Communauté de Communes Portes des Maures Méditerranée, car nous pourrons leur « offrir » cet arrière-pays dynamique que recherchent de plus en plus les touristes des stations balnéaires.
C’est ce qui donnera une identité touristique forte à notre village, qui sera connu et reconnu et produira des richesses pour le bien de tous ses habitants.

Comment se remplira le bassin ?

Par les cours d’eau du village et les eaux de ruissellement. Le compensation de l’évaporation estivale sera effectuée par la réalisation d’un forage déjà compris dans le budget prévisionnel d’investissement

Quelle autre utilité pour le bassin ?

En ultime recours, le bassin sera un réservoir d’eau utile en cas d’incendie.