Face aux attaques à répétition des deux autres listes concernant le bassin et la communauté de communes, j’ai délégué la réponse à mon colistier, Jérémie Audra, dont j’apprécie la plume. C’est une série d’articles en trois épisodes.
Chères Pugétoises, Chers Pugétois,
C’est avec une joie non dissimulée que nous venons à votre rencontre au travers de cet article.
Sachez que nous sommes très honorés de l’intérêt que les listes de Madame Altare et Monsieur Ghezali portent à notre programme en passant un temps non négligeable à le critiquer et en s’efforçant de le discréditer.
Quelle meilleure publicité pouvions-nous espérer que celle faite par la Maire sortante, dont l’état actuel de la commune démontre toutes les qualités dont elle a su faire preuve à ce poste au cours des 6 dernières années, ou bien encore celle d’un candidat qui n’était pas destiné à se retrouver en figure de proue d’une liste construite aléatoirement, plus dans une volonté farouche d’opposition à l’équipe municipale sortante que dans l’optique de porter un programme ambitieux pour Puget-Ville et les Pugétois ?
Alors oui, il est bien plus facile d’essayer de s’élever en tentant de rabaisser les autres prétendants plutôt qu’en essayant de s’élever soi-même au-dessus d’eux ! Et donc, de critiquer un programme « adverse » plutôt que de défendre le sien !
Permettez-nous alors, ici, de bien vouloir aborder avec vous et avec peut-être un peu plus de précisions, deux éléments forts de notre programme qui semblent faire polémique auprès des listes de Madame Altare et Monsieur Ghezali, et avec lesquels ils aiment à faire diversion et stimuler les craintes des habitants de la commune, qui ne semblent donc pas mériter autre chose que de continuer à vivre dans un village « dortoir » qui se dégrade d’année en année et où nous en sommes même venus à commencer à détruire notre patrimoine en commençant par nos lavoirs !
Concernant le bassin écologique de baignade, équipement «obsolète» selon madame Altare, qui a volontairement confondu avec une piscine «traditionnelle» de centre aquatique, tel que constatable dans l’article qu’elle a publié pour délibérément attiser les craintes, il s’agit là au contraire, au vu des 3 programmes qui vous sont proposés, de l’unique équipement physique de développement économique de la commune, destiné à s’auto-amortir, à attirer des personnes de l’extérieur et donc à générer des recettes :
- directes pour la commune
- et induites pour nos commerçants.
Au demeurant, Madame Altare, farouche opposante à ce projet, préférera au titre de son poste de seconde vice-présidente de la Communauté de Communes Cœur du Var, cautionner la construction d’un centre aquatique, actuellement en projet, dont elle avoue elle-même le caractère obsolète et onéreux, pour 14 Millions d’euros, de l’autre côté de la Communauté de Communes, au Luc ou au Cannet des Maures. Une fois de plus, nous, Pugétois contribueront au paiement d’un équipement «inapproprié» et pour lequel nous émettons des doutes quant à son utilisation… car qui d’entre nous ira se baigner à la piscine du Luc qui pèsera en revanche sur les finances de la Communauté de Communes Cœur du Var et donc sur nos propres deniers ?
En tant qu’administrés avant tout, nous pourrions, enfin, de notre côté, répondre à Madame Altare, dans l’esprit qui est le sien, notre surprise et nos questionnements, relatifs à la construction d’une nouvelle école maternelle à plus de 4 Millions d’euros ? Ce projet, initié à mi-mandat, et dont rien ne laissait présager sa sortie de terre – puisque totalement absent du programme de campagne de Madame Altare en 2014 – a, lui, concrètement et fortement augmenté l’endettement de la commune et ne génère aucun revenu supplémentaire. L’ancienne école maternelle était encore en très bon état et loin d’être arrivée à saturation. Dans le programme de Madame Altare de 2014, une cantine était en revanche quant à elle bien évoquée…mais il ne s’agirait pas de faire un amalgame ou un raccourci trop rapide en estimant que, par cette construction, nous aurions financé une cantine à 4 millions d’euros ? Voilà typiquement à quoi pourrait mener de mauvaises interprétations volontairement dirigées. Pour notre part, nous ne sommes pas dans cet état d’esprit.
A suivre…