50 nuances d’étiquette

[Communiqué Officiel] – « 50 nuances d’étiquette »

Lorsque le 3 mars, nous nous sommes rendues Françoise Giraud et moi-même à la sous-préfecture de Brignoles pour l’enregistrement de notre liste, il nous a été transmis un document « Grille des nuances des candidats applicables en 2020 » : il nous a été expliqué que pour effectuer des statistiques, la Préfecture devait définir une «nuance politique» (Circulaire Castaner) au moment des résultats. Nous ne savions donc pas à quelle « sauce nous allions être mangés» notre liste étant sans étiquette. J’ai d’ailleurs exprimé mon étonnement en demandant quels étaient les paramètres qui allaient être définis pour ce choix ?
C’est par hasard, dimanche soir, que je tombe sur un site d’un journal de Presse et je vois que la nuance « Divers Gauche » nous a été attribuée. Je contacte le lendemain matin la sous-préfecture pour rectificatif.
Le fait d’avoir été sur la liste de Max Bastide (en 2008, sans étiquette composée d’hommes et de femmes de tous horizons) a été un élément déterminant dans le choix de cette nuance. Ayant sollicité chacun de mes colistiers sans jamais leur demander leur bord politique (s’ils en ont un !), j’ai estimé impératif de demander la mise à jour de cette nuance attribuée qui ne reflétait pas la réalité car notre seule étiquette est celle de rassembler les bonnes volontés et faire battre à nouveau le cœur de Puget-Ville 😉
Certains sites Internet des grands groupes de Presse n’ayant pas mis à jour leur page dédiée aux élections, j’ai préféré vous informer pour éviter la désinformation.

Pour voir la grille des nuances c’est par ici : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/…/20…/02/cir_44929.pdf

A plus tard !

De l’audace

DISCOURS D’INTRODUCTION PRONONCÉ LORS DE NOTRE RÉUNION TABLE RONDE DU VENDREDI 6 MARS

«Avant de vous donner la parole, je vais tout d’abord répondre aux attaques sur notre programme faites par la liste de la maire sortante puisque vendredi 28 février, alors que nous étions venus pour entendre le bilan et leur programme, c’est finalement le nôtre qui a majoritairement occupé le terrain de cette réunion. Nous en sommes flattés, cela veut dire qu’il les interpelle.

CONCERNANT LE BASSIN BIOLOGIQUE DE BAIGNADE

Durant leur réunion, notre projet a été qualifié de non viable et la liste de la maire sortante diffuse actuellement sur son site un article sur le modèle obsolète que sont les piscines et les centres aquatiques…Centre aquatique qui est un projet intercommunal prévu au Luc-en-Provence : encore bien loin de nos déplacements naturels de vie et estimé à 14,76 millions d’euros TTC (sous réserve de l’obtention des subventions).

Le Bassin biologique de baignade n’est pas un modèle obsolète mais bel et bien un modèle en pleine expansion qui permet d’associer tourisme, loisirs et développement économique.

J’ai publié une vidéo sur notre page Facebook qui évoquait le bassin biologique du Lac des Sapins (la plus grande baignade biologique d’Europe) aujourd’hui je vais vous diffuser la vidéo de l’inauguration du Bassin de baignade de Roquebillière qui compte environ 1800 habitants pour vous faire une idée supplémentaire : 

Lors de notre présentation des projets, j’ai bien précisé qu’ils étaient réfléchis, respectueux de l’environnement et de l’humain. Ainsi, nous avons d’ores et déjà travaillé sur une estimation du projet de bassin : c’est Jérémie Audra et le groupe dédié qui s’en sont chargés.

Le bassin est un projet ambitieux mais réaliste.

CONCERNANT LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

Notre objectif d’adhérer à la communauté de communes Méditerranée Porte des Maures a été qualifié d’irresponsable. Être irresponsable c’est continuer à accepter de participer au financement de projets, d’infrastructures ou de services éloignés de notre bassin de vie (A titre d’exemple, les enfants pendant leurs vacances doivent se lever très tôt pour se rendre au centre aéré du Luc ou encore depuis le 1er janvier 2020, Cœur du var doit supporter la gestion administrative et financière du TACO, le service de transport urbain circulant entre le Luc-en-Provence et le Cannet-des-Maures.) car oui, la majorité des Pugétois travaillent, consomment et se divertissent dans un territoire qui n’est pas celui de la communauté de communes Cœur du Var et de son siège, le Luc-en-Provence.

L’irresponsabilité qui nous est reprochée a un autre nom : de l’audace. Qui ne tente rien, n’a rien.

Quant au montant annoncé que nous devrions en cas de sortie (1 million et quelques), notamment avec la déchèterie financée par Cœur du Var, au-delà de cette tentative d’effrayer les Pugétois et de les obliger à se résigner par avance, je rappelle que ce montant ne tient compte ni du fait de l’amortissement depuis sa réalisation (2014), ni du fait qu’une déchèterie rapporte aussi de l’argent à la communauté de communes et enfin, qu’il est possible que Méditerranée Porte des Maures soit intéressée par l’acquisition de cette dernière.

De plus, on ne peut affirmer un tel montant quand on sait qu’il faut établir une répartition de tous«Les biens meubles et immeubles acquis ou réalisés, postérieurement au transfert, entre les communes qui reprennent la compétence ou entre la commune qui se retire de l’établissement public de coopération intercommunale […]. Il en va de même pour le produit de la réalisation de tels biens […]. Le solde de l’encours de la dette contractée est réparti dans les mêmes conditions […] » (Article L5211-25-1 du CGCT)

Aucune autre disposition normative n’encadre expressément les modalités de répartition. C’est la recherche d’un accord équitable pour chacune des parties (principe général d’équité) qui doit guider les parties en présence. Le Préfet n’est amené à intervenir qu’à défaut d’accord entre ces dernières.

Plusieurs critères peuvent être retenus pour cette répartition :

  • l’implantation territoriale des équipements, même dans de petites communes : Il convient de déterminer la part d’actif (Biens, meubles et immeubles) revenant, le cas échéant, à la commune qui souhaite quitter l’EPCI.
  • la situation financière, avant le départ et après, des communes concernées et celle de l’EPCI qu’elles quittent ;
  • la contribution de ces communes au financement de l’EPCI ;
  • le solde de l’encours de dette de l’EPCI ;
  • le poids démographique au sein de l’EPCI.

Donc non, on ne peut pas annoncer un montant sans avoir tout d’abord effectué la répartition dans les règles de l’art.

En votant pour notre liste « Faire battre à nouveau le cœur de Puget-Ville », vous nous permettrez d’initier la démarche pour que notre village tente de retrouver un territoirequi lui correspond (même code postal Pierrefeu et Cuers, Terroir viticole commun…) : soit les conditions de départ sont optimales et nous pouvons rejoindre Méditerranée Porte des Maures soit ce ne sera pas le cas mais nous n’aurons rien perdu et nous aurons au moins essayé.

CONCERNANT LA ZONE COMMERCIALE

Lorsque le journaliste de Var-matin Guillaume Jamet est venu m’interviewer pour ma candidature fin octobre 2019, j’y ai évoqué le fait qu’il ne fallait pas que Puget-Ville soit un village dortoir à côté d’un supermarché.

Tout comme la majorité d’entre vous je pense, je n’étais pas au courant qu’en coulisse et sans avoir une nouvelle fois communiquer dessus, l’actuelle équipe municipale relançait un projet vieux de 8 ans, que je pensais abandonné d’ailleurs.

Car oui, ce qui pouvait être considéré comme «LA» solution en 2012, ne l’est plus en 2020.

Pourquoi ? Parce que les modes de consommation ont changé : les «consomm’acteurs» veulent du bio, du local, que les friches commerciales sont de plus en plus nombreuses et que le schéma des zones commerciales telles que nous les connaissons aujourd’hui a fait son temps.

Ainsi, dans le guide d’actions foncières à destination des collectivités sur la revitalisation commerciale (édition d’octobre 2019) il est mentionné en page 66 ceci : «Nombre de zones de périphérie commerciale ne se portent pas aussi bien qu’on pourrait le croire :les zones et centres commerciaux souffrent de vacance, au même titre que les centres-villes. Le taux de vacance dans les centres commerciaux est passé de 4,6 % en 2012 à 11 % en 2017 (chiffres Procos).» et plus loin «les risques de développement, voire de propagation de friches commerciales périphériques sont sérieux.»

Aujourd’hui, les villes se battent pour sauver leur cœur de ville et les habitants y demeurent attachés.

Le mot zone artisanale fleurit tel un mot rassurant sur les programmes des uns et des autres mais la réalité c’est que c’est une zone commerciale avec une vente par lots, sans savoir aujourd’hui ce qui s’y fera, qui va voir le jour.

Alors bien sûr, la liberté d’entreprendre ne doit pas être entravée mais faut-il pour autant sacrifier ceux qui ont eu l’initiative de s’installer au cœur du village et qui sont fièrement mentionnés tels des trophées dans l’article de Var-matin consacré à la candidature de la maire sortante ?

Ils ont pu s’installer et exercent encore justement parce qu’il n’y a pas de zone commerciale à proximité immédiate dans le village.

Le rôle d’un élu n’est-il pas d’intervenir dans les projets sur la commune en étant un interlocuteur privilégié entre tous, qui fédère au lieu de diviser ?

Nous aurions préféré une zone artisanale plutôt que commerciale mais en l’état actuel des choses, on ne peut dissocier les deux.

Il faut pouvoir être force de propositions pour que sur cette zone d’activités naissent des projets innovants, créatifs et surtout en complémentarité de ce qui existe à proximité et non pas en concurrence. Il me semble nécessaire d’ouvrir le dialogue avec le promoteur et tenter une aventure éthique pour cette zone.

En tant que candidats, pour le moment, notre champ d’action est bien évidemment très limité voire inexistant. C’est une fois élus, si vous nous permettez de le devenir, que nous pourrons agir pour que chaque Pugétois trouve sa place dans ce projet.»

Présentation des projets Réunion publique du 8 février 2020 Salle Jean-Latour

Chères Pugétoises, chers Pugétois,

Je vous remercie d’être venus aussi nombreux. Cela démontre votre intérêt pour l’avenir de Puget-Ville et de ceux qui se présentent à vos suffrages.

Le grand rendez-vous est enfin arrivé pour vous comme pour nous, tant nous avions hâte de vous présenter nos projets.

Oui, j’ai d’abord voulu vous présenter de vive voix notre programme avant de vous le distribuer en version papier dans vos boîtes aux lettres ou sur le marché car c’est l’avenir de Puget-Ville et cela mérite de prendre le temps.

Nous vous avons donc rencontrés lors de nos permanences, vous nous avez transmis vos suggestions ou idées via le formulaire mis à votre disposition, nous avons discuté ensemble notamment lors de nos permanences itinérantes.  Nous continuerons bien sûr aujourd’hui comme demain à discuter et échanger avec vous.

Ces mêmes échanges nous ont permis de confirmer que nous étions sur le bon chemin ou adapter nos propositions.

Les projets que nous allons vous présenter, rappelez-vous toujours qu’ils sont réfléchis avec ce même fil conducteur : le respect de l’environnement et de l’humain.

Les Candidats

Depuis le début, je n’ai pas été très conventionnelle dans la façon de faire campagne, ainsi depuis mi-décembre, je vous ai présenté au fur et à mesure les candidats de la liste vous permettant de mieux les connaître. Jusqu’à présent ils étaient présentés par ordre alphabétique, je vais les énoncer par ordre d’apparition sur le bulletin de vote. Je tiens à préciser que sur ma liste aucun d’entre eux n’est qu’un simple numéro, ils ont tous leur importance. Je voulais que leur présence ait un sens du 2ème à la 27ème.  Je crois en nos projets et je crois en mes colistiers.

  1. Marie-Laurence Floch-Malan 46 ans Indépendante dans la communication Tête de liste
  2. Jérémie Audra 38 ans Jardinier Paysagiste Directeur de l’Agence Id Verde d’Hyères
  3. Céline Ducreux 37 ans Gérante d’Oévi Ingénierie Cabinet d’Ingénierie Spécialisé en Études Thermiques et Techniques du bâtiment
  4. Philippe Cannizzaro 54 ans Chef de cuisine à l’UTV à La Garde
  5. Christine Lieutaud 54 ans Infirmière en EHPAD
  6. Abdelkader Hadjazi 73 ans Retraité
  7. Françoise Giraud 65 ans Retraitée du secteur bancaire
  8. Julien Blanc 31 ans Viticulteur
  9. Danièle Autran 56 ans Retraitée de la Poste, Présidente de la Chibalonnaise
  10. Frédéric Carrillo 37 ans Chargé d’affaires ingénierie (GRDF)
  11. Marie Croce 36 ans Infirmière coordinatrice
  12. Didier Bandiera 52 ans Retraité de la Marine Nationale
  13. Céline Morizur 35 ans Infirmière militaire en congé parental
  14. Yohan Reinenbergh 40 ans En formation Aide-Soignant
  15. Alexandra Mougnibas 31 ans Aide médico-psychologique en centre spécialisé
  16. Pierre-Antoine De Seze 32 ans Officier de marine
  17. Géraldine Grimonprez 33 ans Météorologiste-océanographe dans la Marine Nationale
  18. Thomas Andreoletti 42 ans Géomètre
  19. Emmanuelle Clouet 31 ans Infirmière libérale
  20. André Funghini 52 ans Chef cuisinier et traiteur indépendant
  21. Sylvia Bultel 42 ans Assistante petite enfance
  22. Claude Sciarrino 44 ans Responsable commercial
  23. Ana Dos Santos 36 ans CELS (caissière employée libre-service)
  24. Christophe Cecco 37 ans Contrôleur qualité électromécanicien aéronautique
  25. Pascale Bardoux 48 ans Assistante de direction Collège La Ferrage à Cuers
  26. Daniel Floch 66 ans Agent de l’état (Ministère de l’Agriculture)
  27. Sylvie Di Rosa 52 ans Pharmacienne

Afin de travailler de façon cohérente et optimale, 7 commissions ont été définies :

  1. Affaires scolaires Petite enfance Jeunesse menée par Céline DUCREUX
  2. Solidarité et Santé – menée par Christine LIEUTAUD
  3. Aménagement du territoire, urbanisme, Sécurité, Service des eaux, Travaux menée par Jérémie AUDRA
  4. Environnement, Agriculture et Forêt menée par Julien BLANC
  5. Développement économique Cadre de vie Tourisme menée par Philippe CANNIZZARO
  6. Vie associative, Sports et Associations patriotiques menée par Kader HADJAZI
  7. Evènementiel, foires et marchés, Patrimoine historique, affaires culturelles, menée par Françoise GIRAUD

Voici donc nos projets : 

Si je n’ai pas été claire, vous pourrez bien sûr à la fin nous poser vos questions si vous le souhaitez. Toutefois, sachez que nous avons prévu une table ronde le vendredi 6 mars à 18 heures dans cette même salle qui permettra de manière moins formelle de discuter plus avant sur notre programme que vous aurez laissé décanter comme un bon vin.

Avant cela, je voulais remercier :

  • Mes colistiers, sans qui je ne suis rien et je ne peux rien
  • Leur famille aussi, tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin, je pense également à :
  • Monique Grimaud, Déborah Sciarrino et Anne-Cécile Audra qui ont pris le relais pour me soulager dans certaines tâches
  • Comme l’ont fait aussi ma sœur Marie-Françoise et mon Frère Julien
  • Je remercie mes parents, Monique et Jean-François Floch pour l’éducation que j’ai reçue et leur soutien sans faille.
  • Mon époux, Pascal qui a accepté que je me lance dans l’aventure : car c’est un choix que l’on doit faire à deux et qui a chamboulé un quotidien jusqu’à présent tranquille.
  • Et enfin Victoire, même si plus tard, tu ne te rappelleras que vaguement de ce moment, merci à toi d’être cette petite fille sage et c’est pour ton avenir aussi et celui de tous les enfants Pugétois d’aujourd’hui et de demain que j’ai décidé de me lancer.

Pour terminer, cette réunion publique je la dédie à mon grand-père François Floch. Cette force de la nature pour qui j’avais une grande admiration et qui nous a quittés centenaire disait toujours ceci « Tout est question de volonté » : alors, chères Pugétoises, chers Pugétois, soyez assurés que comme chacun de mes colistiers ici présents, de la volonté, j’en ai à revendre pour « faire battre à nouveau le cœur de Puget-Ville ».

Je vous remercie.