[Plume libre] Cachez ce site que je ne saurais voir

[Plume libre] c’est une en-tête pour préciser que c’est un article qui ne se réfère pas forcément à notre travail d’opposition mais une tribune de libre expression.


Tout a commencé début février 2019, avec la polémique sur le cabanon de la Vignécole que la municipalité souhaitait récupérer pour en faire un pigeonnier contraceptif. Je n’y reviendrai pas, l’historique est sur le site du Puget-Ville Mag’

Pendant cette période, à discuter avec Madame le Maire (que j’avais cotoyée en tant que conseillère municipale au cours du mandat 2008-2014) et du fait de mes recherches sur Internet concernant les pigeonniers contraceptifs, je me suis demandée ce qu’était devenu « Le Cercle Pugétois ».

Le Cercle Pugétois était une association citoyenne qui avait comme membre, entre autre, Alain Laronche (Conjoint de Madeleine Laronche qui deviendra la première adjointe – pour un an – de Catherine Altare) et Catherine Altare.

Cette association sera plutôt active, et virulente même parfois, pendant les 6 ans du mandat. A l’époque, elle avait un blog. Je suis donc allée surfer sur la toile pour voir si le site existait toujours et c’était le cas. J’y ai retrouvé un tas d’articles, notamment un qui se targuait d’avoir fait annuler la vente d’un projet immobilier en centre-ville ou encore un autre qui dénonçait l’état pitoyable de la rue de la Libération et des trottoirs inaccessibles. Vous vous ferez sûrement la même réflexion que moi : rien n’a changé depuis.

Le vendredi 8 mars, au cours d’une matinée de taille à la Vignécole, Madame Catherine Altare et Monsieur Jean-Pierre Roux viennent sur le site et nous discutons. Après avoir eu des échanges « cordiaux », je finis par dire à Madame Catherine Altare : « Vous savez Madame Altare, je travaille dans la communication, et faire ça un an avant les élections, ce n’est pas la meilleure idée. » puis j’ai ajouté « et puis, je veux juste sauver un cabanon, je ne cherche pas à faire annuler un projet immobilier à des millions d’euros »…Je faisais référence au projet immobilier que je viens de vous évoquer et que Madame Catherine Altare, avec le soutien de ses colistiers, a réussi à faire annuler  (dixit son site internet actuel* de campagne mais qui omet de préciser que cela ne concernait pas seulement un parking) suite à une erreur administrative et qui a obligé la commune à rembourser le promoteur à hauteur de 552 000 euros (Voir page 5 Bulletin municipal n°25 Automne 2014) .

*NB au 02/12/2020 : le site a été supprimé depuis ma publication mais on peut encore y accéder via les archives du web

Le lundi 10 mars, je retourne faire un tour pour continuer mes lectures et là, c’est avec stupéfaction que je vois que désormais le site est inaccessible. Une belle erreur 404 dans le jargon Internet (Image à la une de cet article).

Mais, en tant que professionnel du web, j’aimerais dire ici que c’est bien dommage, et surtout inutile, de supprimer un site Internet si vous pensez éviter que quelqu’un ne retombe dessus, car il existe des archives web et qu’il est donc facile de retrouver le contenu d’un site, même s’il n’est plus en ligne.

Voici ma sélection (vous aurez tout loisir de naviguer sur cet ancien blog grâce à cet outil) :

L’affaire des Terrasses

C’est le projet immobilier évoqué plus haut et qui aurait également prévu 5 ou 6 logements sociaux. L’historique est à lire sur l’archive du blog du Cercle Pugétois ici

En résumé, en 2017 Madame le maire a opté pour la réalisation d’un projet immobilier de 68 logements au Domaine de la Tour et pour lequel les colotis s’inquiètent à juste titre, alors qu’elle-même s’est démenée en son temps pour en faire annuler un de 23 logements en centre-ville qui alliait pourtant mixité sociale et prévoyait des locaux commerciaux en rez-de-chaussée…

Parcours d’obstacles

L’historique est à lire sur l’archive du blog du Cercle Pugétois ici 

En résumé, le Cercle Pugétois dénonçait une rue de la Libération et des trottoirs en piteux état et 6 ans plus tard, ils sont dans le même état que dénoncé en mars 2014.

Cet article-là est signé par le terme généraliste « Le Cercle Pugétois », mais j’ai trouvé au hasard de mes veilles Facebook pendant la campagne, les photos sur la page Facebook du désormais 7ème vice-président à Cœur du Var, délégué à la valorisation des déchets.

A la lecture de mon article, j’espère ainsi que vous comprendrez mieux pourquoi, j’ai parlé de confiance dans ma profession de foi.

Et à bien y réfléchir, cet épisode-là a sans doute fait murir dans mon esprit l’idée de me présenter aux élections municipales, pour ne pas laisser les Pugétois aux prises avec des élus en qui j’avais perdu totalement confiance.

 

Voici les liens vers les pages archivées par la « Way Back Machine« . Bonne lecture.