Face aux attaques à répétition des deux autres listes concernant le bassin et la communauté de communes, j’ai délégué la réponse à mon colistier, Jérémie Audra, dont j’apprécie la plume. C’est une série d’articles en trois épisodes, le premier est consultable ici, voici le deuxième.
Chères Pugétoises, Chers Pugétois,
S’agissant de Monsieur Ghezali, qui souhaite également mettre en avant le «coût» et le risque de cet équipement destiné à développer l’attrait et l’économie de notre commune, mais aussi le bien-être des Pugétois, nous sommes surpris que pour une personne s’étant elle-même caractérisée comme « Entrepreneur » lors de sa réunion publique, elle en oublie la notion même de ce qu’est un investissement ! A savoir selon le Larousse «une opération qui permet de renouveler et d’accroitre le capital d’une économie», en l’occurrence ici celle de Puget-Ville, de ses commerçants et des Pugétois.
A côté de cela nous nous étonnons de constater que le programme de Monsieur Ghezali, qui se veut également développer l’économie de notre commune, ne décrive pas la façon dont cela sera fait ? Quels seront les outils phare mis en place ? Car nous constatons beaucoup de dépenses oui, pelouse synthétique sur le stade, dont le coût avoisine en règle générale avec les infrastructures nécessaires (couche drainante, arrosage automatique, couche de souplesse…) les 500 à 600 000 € TTC, tribunes et vestiaires pour le stade, pour un coût encore non déterminé mais certainement encore bien au-delà de celui du gazon synthétique… Tout ceci pour un stade dont les dimensions ne permettront jamais d’avoir la moindre homologation et donc de permettre de recevoir des évènements… et face à toutes ces dépenses, quelles recettes seront générées ?
Pour conclure sur le bassin écologique de baignade, type de projet novateur et dans l’ère du temps, il est actuellement salué dans l’ensemble des collectivités où il a été mis en place et reconnu par l’ensemble de la sphère des élus comme s’inscrivant dans une démarche vertueuse et durable de développement économique. Il suffit de naviguer un tout petit peu sur la toile pour que l’on puisse le constater.
Vous trouverez ci-après les éléments budgétaires qui vous permettront de vous faire votre propre opinion et d’apprécier le caractère viable du projet du bassin biologique de baignade, et ce indépendamment même des retombées économiques induites par ailleurs sur la commune. Ce document, qui vous a été présenté au cours de notre table ronde du 6 mars, a été établi sur la base de recherches bibliographiques sérieuses et d’enquêtes menées auprès d’architectes paysagistes ayant investi dans ce type d’équipement et qui de plus, ne tient pas compte de toutes les recettes annexes potentielles : minigolf, location du snack, consommations…
Les interrogations que vous avez :
On nous dit que le bassin va attirer les moustiques !
Pourquoi un bassin alors qu'il y a la plage pas loin
Au-délà d’un bassin biologique de baignade (qui sera une locomotive), c’est tout un programme d’actions que nous voulons bâtir (évènements, sentiers pédestres, cyclo et équestres, activités ludiques, pédagogiques, culturelles, hébergements et restauration). C’est aussi par le développement de la Vignécole à l’image de la Gironde Verte (http://www.gironde-verte.com/