Lundi 16 mars, au lendemain du premier tour des élections, j’ai publié nos remerciements sur notre page Facebook accompagnés d’un visuel (ci-contre) « Merci ! plus que jamais motivés pour faire battre à nouveau le cœur de Puget-Ville. Rendez-vous le 22 mars ».
Promesse tenue
J’ai voulu tenir mon engagement malgré un second tour reporté. Rendez-vous virtuel aujourd’hui dimanche 22 mars au travers de cet article, écrit d’abord pour vous remercier une nouvelle fois car 33,25% pour un premier scrutin, c’est plus qu’encourageant (d’autant que les conditions de vote étaient inédites) et que cela marque surtout une réelle volonté de changement, d’audace et de vraie vision d’avenir pour notre village. Ecrit ensuite comme une petite bulle d’air en ce sixième jour de confinement, parenthèse intemporelle où on ne parle plus un instant de COVID-19.
Les conditions n’auront pas permis de vivre la campagne d’entre deux tours comme nous l’aurions voulu, un peu comme un athlète sur la dernière ligne droite qui viendrait à chuter au passage de relais. Faux départ donc, mais ce n’est que partie remise dont on ne connaît encore pas, à ce jour, la date officielle.
Retournons-donc en cette bonne vieille semaine 22 d’entre deux tours comme si aucun virus ne nous avait contraints à stopper net notre quotidien.
« La démocratie ne va pas de soi. Il faut se battre, chaque jour, pour ne pas risquer de la perdre. »
Le 17 mars, au lendemain de ma publication, je lis cette phrase sur la page de la liste « Continuons ensemble pour Puget », j’ai cru un instant que nous étions d’un coup dans un pays où se préparait un putsch. Mais j’ai repris mes esprits : non, pas de démocratie en péril, nous sommes en France, à Puget-Ville dans le Var, petite commune d’un peu plus de 4200 âmes qui ont utilisé leur droit de vote tout simplement.
Remercions au passage, Paul Auster d’avoir inspiré la phrase de Madame Catherine Altare et ses colistiers à laquelle il manque la fin et c’est bien dommage, car elle résume à elle seule le principe même de nos élections : « La démocratie ne va pas de soi. Il faut se battre, chaque jour, pour ne pas risquer de la perdre. La seule arme dont nous disposions est la loi. » Et la loi, c’est le droit de vote. Si quand justement la démocratie s’exprime mais que les résultats ne vont pas dans le sens de la maire sortante est un risque de perdre la démocratie, c’est à se demander qui est démocrate dans l’histoire.
Quant aux promesses qu’elle évoque, je ne sais pas de qui elle parle, car nous, nous ne promettons rien, nous nous « engageons à ».
Notre programme est le seul à être cohérent, réfléchi, ambitieux pour porter une vision d’avenir pour Puget-Ville à la hauteur de ce que notre village peut devenir si tant est de savoir en détecter le potentiel.
Nous sommes les seuls à proposer de réelles solutions pour le développement économique du village. Notre programme n’est pas un inventaire à la Prévert qui propose de faire du neuf avec du vieux ou qui veut construire l’avenir de Puget-Ville mais…pas maintenant, plus tard finalement.
« Notre objectif est de récupérer un maximum de sièges dans l’opposition et de se préparer pour dans 6 ans »
Ce sont les propos de Monsieur Tayeb Ghezali recueillis par le journaliste de Var-matin qui a contacté chacun d’entre nous.
Finalement, l’objectif de départ de la liste de Monsieur Tayeb Ghezali « Ensemble construisons l’avenir de Puget-Ville » est comme le deuxième tour : reporté.
Lors de la journée du premier tour, une Pugétoise m’a dit « Les Pugétois auront le maire qu’il mérite ». En se maintenant malgré une arrivée en troisième position, Tayeb Ghezali offre un pont d’or à la maire sortante : les Pugétois n’auront donc peut-être pas le maire qu’il mérite puisque, comme je l’ai relevé dans l’article de Var-matin, et repris dans la publication Facebook de Monsieur Ghezali, plus de 55 % des Pugétois n’ont pas voté pour l’équipe sortante.
C’est leur choix, mais faut-il le rappeler : leur liste d’opposition ne comptera qu’un nombre infime de sièges si ces mêmes pourcentages étaient maintenus. Une opposition qui n’aura pas de sens avec une minorité si faible et qui fera perdre du temps aux Pugétois.
C’est avec le recul sur plus de trois mois de campagne que je peux dire aujourd’hui que nous sommes plus que jamais motivés pour continuer à défendre notre programme, que ces résultats du premier tour et les positions de chacun annoncent un vrai défi pour le deuxième tour et relever les défis ne m’a jamais fait peur au contraire ! Comme chacun de vous, nous avons hâte que le cours normal de nos vies reprenne qu’il soit social, familial ou professionnel.
Avec des élections envisagées en juin, nous voici comme si nous étions revenus au mois de janvier. Si les échéances à venir sont floues comme celui du rythme de la période de campagne électorale, cette dernière n’aura absolument pas le même ton car il y aura eu effectivement ce « jour d’après » et des délais inédits entre les deux tours, si deux tours il y a.
Le jour d’après
Quand l’épisode du coronavirus sera derrière nous et que nous pourrons enfin revivre librement, nous aurons pris conscience de la valeur des petits ou grands actes quotidiens et ce vote du deuxième tour, dont nous avons été privés, aura encore plus de sens.
Mais en attendant ce moment si précieux de retrouver les nôtres, permettez-moi, au nom de la liste, de vous souhaiter à tous de traverser cette étape du confinement avec le moins de difficultés possibles et toujours plus de solidarité aussi. Je veux également remercier les soignants, les personnels de caisse, les forces de l’ordre, les agents communaux, à tous ceux qui veillent sur nous pour gérer cette crise sanitaire.
Enfin, nos pensées toutes particulières aux Pugétois du centre-ville et des hameaux pour qui le confinement est sans nul doute beaucoup plus lourd à vivre que ceux qui ont la chance d’avoir un jardin ou d’être en pleine campagne.
Pour la liste,